Invitations Inde (texte de Julien Boulier) :
Ces jours lointains
où devant la maison,
l’étoile repoussait les nuages de pluie
Dans la clarté de cette nuit, tu te passais de sommeil
Le visage se perdant vers une maison sans nom
Au loin, des yeux verts agonisent.
L’étoile de la devanture
comme une fêlure, rayonne
En pluie d’or sur la mer.
Une peinture console
dans un halo de lumière
une ligne bleue qui s’enfuit.
Quelques années plus tard , tu comptes les mots de tes jours,
les étoiles de tes yeux.
Heure d’érable, minute de lumière, le silence en écho,
debout dans le ciel.
Le matin qui suit la rivière, les bribes de musique qui se
dégrafent des arbres, ainsi
va le temps
et l’eau des rives.
10 janvier 2008, ’Ces jours lointains où devant la maison, l’étoile repoussait les nuages de pluie’’ de Julien Boulier, cliquer sur "Commentaires" pour lire le texte. Photographie de Mathieu Boulier : "Circuits"