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Itinéraires 1 [r] [c] [b] de Racine, Corneille, Barrès [dictionnaire des personnages, de tous les temps et de tous les pays] collection Bouquins , édité chez Robert Laffont, achevé d’imprimer pour les éditions Robert Laffont sur les presses de BPCC HAZELL Books Aylesbury (Grande-Bretagne ) printed in Great Britain dépôt légal février 1990, n° éditeur : S 1044 [Publié le 2024-08-01 00:43:49]

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Itinéraires 1 [r] [c] [b] de Racine, Corneille, Barrès [Dictionnaire des personnages, de tous les temps et de tous les pays] collection Bouquins , édité chez Robert Laffont, achevé d’imprimer pour les éditions Robert Laffont sur les presses de BPCC HAZELL Books Aylesbury (Grande-Bretagne ) printed in Great Britain dépôt légal février 1990, n° éditeur : S 1044

 

page 134 Beo

[Imprimé en bas de page colonne de gauche] : 

BÉRÉNICE. Princesse juive de la famille des Hérode, qui naquit en l’an 28 de notre ère et qui épousa en secondes noces Polémon, roi de Cilicie. C’est le personnage principal de la tragédie de Jean Racine qui porte son nom (*) (1670) et de la comédie héroïque de Pierre Corneille, [Tite et Bérénice] (*) (1670), représentée une semaine après la [Bérénice] de Racine. Si l’on en croit Voltaire, l’intrigue de la pièce fut suggérée aux deux auteurs par Henriette d’Angleterre. 

[...]

page 135 [Bèr / 135]

[Imprimé colonne de droite, haut de page 135] :

BÉRÉNICE , de Barrès. Personnage du roman de Maurice Barrès [Le jardin de Bérénice] (*) (1891). Arlésienne, fille du gardien du musée (imaginaire) crée par le roi René, et où sont conservées les merveilles de l’art bourguignon du XVème siècle. Bérénice a grandi au milieu de ces chefs-d’oeuvre qui ont mystérieusement communiqué à son instinct les secrets d’une grande race. Déracinée, transplantée dans la capitale, elle est descendue peu à peu jusqu’aux étages les plus bas de la galanterie, connue des amateurs sous son pseudonyme de [Petite-Secousse]. Mais un grand et tragique amour, auquel elle est restée fidèle, l’a rendue à elle-même. Revenue dans son pays natal, son âme s’est confondue avec le patrimoine de sagesse populaire inscrite dans le paysage. A Philippe, le jeune décadent , à la recherche de sa stabilité, elle révèle les vertus de l’instinct et de la race. Cette petite fille ignorante, sotte et perdue de moeurs, possède en elle une lumière cachée que toutes les méditations compliquées de Philippe - v. [Sous l’oeil des Barbares] (*) - n’avaient pu découvrir : "cette lumière cachée, c’est l’inconscient, c’est le feu qui entretient l’univers de toute éternité". 

 M. Mo. [Michel Mourre]

 

 

 


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